Par le passé (années 1970), le repiquage des plants était privilégié au vu du faible taux de levée des semences.  Maintenant, le semis est possible.  Ceci a entrainé une importante réduction de coûts d’implantation mêmes si ceux-ci restent élevés.

 

 

Le semis est une étape déterminante et sensible.  La silphie est semée à partir de la mi-mai lorsque les derniers risques de gelées nocturnes sont écartés.  On conseille une densité de semis de 150.000 semences par hectare (3 kg/ha).  La profondeur de semis est importante.  Si des précipitations sont annoncées, l’idéal est de recouvrir les semences d’une couche de terre la plus fine possible (0,5 à 1 cm).  Si le temps est sec, on peut se permettre de descendre un peu plus pour aller chercher de l’humidité (2 centimètres maximum).  Le sol doit être préparé et affiné pour assurer un bon contact sol-graine.  La silphie tolère tout type de sols mais nécessite un pH neutre.

 

 

Le semis se réalise à l’aide d’un semoir mono-graine muni de disques spécifiques (petites alvéoles).   Il est important d’accorder un maximum d’attention au semis car celui-ci aura de l’impact sur la production pendant toute la durée d’exploitation de la silphie (> 20 ans).  Généralement, on opte pour un écartement de 45 ou de 75 centimètres entre les rangs.

 

 

Dernière mise à jour @ 09/02/2023