Peu exigeant, le miscanthus s’adapte à la plupart des terres arables pour autant qu’il reçoit une pluviométrie minimale annuelle de 500 mm/an. Lorsque la plante est récoltée en sec (une fois les feuilles tombées), une partie des éléments nutritifs ont migré vers les rhizomes pour en reconstituer les réserves. Aussi, les exportations des nutriments sont limitées.

 

 

Lors de la phase de sénescence, par un phénomène de translocation, les éléments nutritifs de la tige migrent vers le rhizome, organe de réserve. 80 % des éléments nutritifs se trouvent dans les feuilles et sont donc restitués au sol lors de la chute de celles-ci. Les exportations annuelles sont donc très faibles.

 

Un apport d’azote n’augmenterai donc pas la productivité du miscanthus et est d’ailleurs vivement déconseillé. Il favoriserait entre autre le développement des adventices. De plus, ces apports d’azote entraînent une verse durant la phase de sénescence. Suite à cette verse, l’ensemble des feuilles sont restées attenantes aux tiges, entraînant des problèmes de récolte. En cas d’utilisation pour le chauffage, cette présence de feuilles engendre de la corrosion de chaudières. Elle pourrait aussi provoquer des feuilles volantes dans le cas d’un paillage ornemental. En revanche, elle ne devrait engendrer que peu de problèmes pour le paillage des bovins De plus, cette récolte des feuilles de miscanthus n’assure plus la formation d’un « mulch » indispensable à la culture. En effet, ce « mulch » garantit un apport important de nutriments aux rhizomes de part sa dégradation. De plus, il garantit la propreté de la parcelle. Néanmoins, il est conseillé de surveiller les réserves en potasse de la parcelle tous les 5 ans.

 

En bref :

Azote

A éviter car il favorise le développement des mauvaises herbes et favorise la verse.

 

 

 

Phosphore

Analyse de contrôle après 5 à 10 ans.

Potasse

Analyse de contrôle après 5 à 10 ans.

 

Dernière mise à jour @ 02/03/2020