Au vu de l’évolution des techniques de travail de sol et de la nécessité de semer le maïs dans une structure de sol parfaite, les techniques d’implantation simplifiées (sans labour) sont-elles possibles pour cette culture sans conséquence sur le rendement?

 

Réussir une culture de maïs implique une levée rapide, sans blocage de croissance et répondant à un peuplement final optimal (95000 plants/ha en ensilage et 90000 plants/ha en grain).

 

 

Pour atteindre cet objectif, il est indispensable d’assurer un contact sol-graine irréprochable.

Aboutir à ce résultat, nécessite toute une série d’impératifs de base mais essentiels qui impliquent un travail du sol soigné et réfléchi.

Trois éléments sont à prendre en compte pour arriver au résultat escompté.

Le premier, c’est l’eau qu’il faudra maintenir autour de la graine afin que celle-ci puisse germer. Un lit de germination suffisamment fin à 7-8cm de profondeur permettra d’y arriver.

Le second élément est la chaleur d’où l’importance de toujours agir sur un sol suffisamment ressuyé.

Et le troisième élément est l’oxygène qui pourra circuler dans le sol grâce à une bonne porosité.

Chaque intervention culturale nécessitera le respect de ces conditions pour être bénéfiques à la culture du maïs. Quant au choix des techniques ou des outils, il est très vaste, alors que les bonnes périodes d’intervention sont souvent beaucoup plus limitées.

Le CIPF en collaboration avec Greenotec et le CRA-W et avec le soutien financier du SPW-DGARNE (convention n°2659) a mis en application certaines de ces techniques durant plusieurs années afin d’en tirer des lignes directrices. Plus de détails ici

 

Dernière mise à jour @ 05/03/2020