La culture de maïs sous plastique est pratiquée en Belgique depuis 1984. Cette technique intéresse surtout des agriculteurs des régions où le maïs rencontre des difficultés pour arriver à maturité. Dans ces régions, vu l’absence de sous-produits de la betterave, le maïs complémente très bien les silos d’herbe malgré un handicap de production par rapport aux meilleures régions du pays.

 

 

La problématique

Outre le supplément de (+/- 375€) de coût par rapport à un semis classique, le maïs sous plastique pose un problème de dégradation des bandes de plastique. La partie enfouie qui permet la fixation du film évolue trop lentement et peut revenir en surface durant les années suivantes.
Les essais réalisés dernièrement démontrent une évolution dans la gamme des films plastiques disponibles (films plus fin, différentes couleurs avec conséquence sur le passage de la lumière).
Des progrès sensibles ont été observés sur ce point au cours des dernières années mais la dégradation reste perfectible.


Complémentairement à ce travail, pour les régions les plus froides du pays, nous nous intéresserons à la valeur alimentaire comparée de maïs cultivé en plasticulture et de maïs cultivé en conditions normales. Après la récolte, nous nous intéresserons à l’évolution de la partie enfouie selon le film en espérant pouvoir mettre en évidence une amélioration de la dégradation par rapport aux films actuellement utilisés en Belgique.


Ces données fourniront des informations complémentaires pour une approche économique permettant de juger de l’intérêt de la culture de maïs pratiquée sur sol nu ou en plasticulture dans ces régions actuellement.

 

Résultats

Dernière mise à jour @ 06/12/2017